Un café, oui ! Mais avec un carnet !

C’est un peu comme une drogue, en tout cas le début d’une addiction qui dure depuis plusieurs années.

Comme les livres que je glisse dans mon panier au pied de mon lit, ceux qui sont en attente de lecture… et certains depuis presque un an ! Je ne peux m’empêcher de rentrer dans une librairie et d’acheter un livre, au moins un… juste parce que j’aime sa couverture. Je ne sais pas y rentrer et simplement flâner. Impossible, ce serait un affront à cet art du livre que j’aime tant.
J’aime aussi ceux qu’on me prête, mais ceux-là j’essaye de ne pas les laisser trop longtemps vers moi, ils ont une place de meilleur choix, sur la table de nuit.

Pour les carnets, c’est pareil. Je les choisis avec leurs lignes, sans carreaux, pour y laisser courir mes pensées, surtout celles qui tournent en rond. De plus en plus, ils ont des pages entièrement blanches, elles m’angoissent un peu moins, j’accepte ma part créative et je laisse les pages se remplirent selon mon état d’esprit.

Samedi, je flânais dans une grande enseigne d’une ville moyenne de province, et c’est au rayon papeterie que mes pas m’ont guidée et où je suis restée… promo sur les cahiers et les carnets !! Je n’en avais absolument pas besoin, j’ai déjà toute une boîte remplie de carnets qui attendent leur projet.

Oui car ce sont les carnets qui choisissent la vie qu’ils vont vivre avec moi. Comme celui de samedi. Il a une couverture cartonnée, jaune moutarde. Une grosse spirale noire, un tas de feuilles, blanches, lisses et épaisses. Aucune marque ne s’affiche sur lui. Il est complètement vierge. Présenté au format portrait, j’ai décidé qu’il vivrait sa vie avec moi au format paysage.
Et c’est en rentrant chez moi qu’il m’a glissé entre les mains ce qu’il voulait qu’on fasse ensemble. Un carnet créatif et journalier. Avec des mots, des couleurs, des illustrations. Je ne sais pas si on se retrouvera au quotidien, mais je sens qu’on va être bien tous les deux.

Je vous offre sa première page et garde pour moi les mots que j’ai laissé glissé sur la 2nde page. Je vous abandonne, mon café est chaud, je vais me laisser inspirer pour ce 2ème jour.

Je serais heureuse de connaître votre petite addiction, peut-être autour d’un café ?