Cette expression prend tellement de sens quand je regarde cette photo que l’on m’a partagée dans un groupe familial « elles me regardent passer ». C’était le message associé à cette photo.
C’est vrai, elles l’ont sans doute regardé passer.
Mais moi ce que je vois, ce sont les pissenlits et les pâquerettes dont ces vaches sont privées. L’herbe est verte, toute jeune, tendre, humide. Les pissenlits (ou les boutons d’or peut-être, la photo n’est pas assez nette pour que je le sache) s’en donnent à cœur joie. Ils ne narguent même pas leurs voisins, ils sont juste là, ils poussent, tout à leur affaire.
Pauvres animaux qui ne semblent même pas prêter attention à ce qui est dans leurs auges, peut-être vides d’avoir été mangées, ou pas encore remplies.
Je ne distingue par leurs yeux. Quelle expression y lirais-je ? Envie ? Tristesse ? Frustration ? Colère ? Passivité ?
Je ne sais pas.
A moi, cette herbe et ces fleurs me donnent envie de marcher pieds nus, de sentir les herbes me chatouiller, d’avoir un peu de terre entre les orteils… et d’aller ouvrir la porte de cette longue et noire étable.
Oui, l’herbe est souvent/peut-être plus verte ailleurs, et ça fait du bien d’y croire, et de se lancer pour le confirmer, ou non.
Bon week-end de Pâques. Ici, la pluie nous transporterait presque jusqu’en Bretagne tellement ça ressemble à du crachin !
Je vais peut-être aller voir ailleurs si j’y suis.
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