En vérité, je vous le dis, cette photo n’a pas été prise à Saint Julien sur Bibost, mais plutôt sur les hauteurs entre Saint Just d’Avray et Grandris.
Sauf que le coucou du printemps pour moi, il me rappelle ce lieu de mon enfance où je n’ai pas passé tant de temps mais où quand même j’y ai glané quelques souvenirs.
Ma peluche agneau dans le champ, la boîte de Qualitry Street dans laquelle j’avais le droit de piocher chez l’épicier (qui faisait aussi bar), la bouillotte, et une chambre dans un couloir bien sombre, en haut d’un escalier tout aussi sombre.
Quelques jours à peine dans une vie bien remplie. Et ce coucou, que j’ai croqué là-bas, sucré, qui sort au printemps.
Son jaune étincelant, son vert luisant.
Et chaque année, quand il revient et qu’il pousse au milieu de l’herbe sèche, me reviennent avec lui des souvenirs. Des bribes d’avant. Sans nostalgie, juste ce qu’il faut pour se rappeler qu’il y a de doux moments dans la vie, et quand on s’en rappelle, ils font du bien.
PS : j’apprends au détour d’un dictionnaire que mon coucou est une primevère officinale et qu’elle est pleine de vertus… rien que pour moi elle donne du baume au cœur.
Et votre Coucou ! à vous, à quoi ressemble-t-il ?
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