Mercredi, jour des enfants et hasard du calendrier, je me suis retrouvée à couper, coller, dessiner.
Comme la gamine que j’aime à retrouver, qui a pourtant déjà (beaucoup trop) entendu dire qu’elle n’était pas créative.
De l’action, pour nourrir la recherche.
Depuis un peu plus d’un an, notre collectif est engagé dans une démarche réflexive sur les tiers-lieux.
Dans une recherche-action pour être précise, une méthode de recherche qui oblige à rester en contact avec le terrain et la réalité. Ça me plaît et ça me parle, tout ce qui est issu de nos expériences.
On nous pose des questions, on tache d’y répondre.
On partage des spécialités locales.
On nous fait travailler sur des graphiques (celui de Bourdieu nous aura bien occupé et va marquer pour encore de longs mois notre esprit !) et autres ateliers coopératifs, sans parler d’un peu d’introspection.
On covoiture à travers la région et on en profite pour papoter. On parle de notre collectif, de nos vies et du Grand N’importe Quoi.
A l’issue de ce travail qui a représenté plusieurs heures, journées et mois, nous proposerons quelques feuilles assemblées dans un livret qu’on aura voulu le plus représentatif possible de toutes ces heures de travail, de réflexion, de partages.
Il est déjà bien trop petit pour contenir tous ces retours, alors même qu’on fête déjà les 8 ans de notre tiers-lieu et que nous n’étions pas les seuls dans la démarche. Mais il a regonflé notre cœur pour l’ouvrage.
Ce que je retiens de cette recherche-action ?
Le FAIRE ENSEMBLE, c’est mon carburant. Malgré les difficultés et autres aléas. C’est ce qui fonctionne pour moi.
Je vous laisse, pour réussir ma chasse aux œufs de ce week-end, faut que j’organise mon collectif !
