J’ai passé exactement 7 jours en mode avion. Non pas à voler dans les airs entre plusieurs destinations (quoique…), mais en mode déconnectée. Même pas forcée.
Et vous savez quoi, ça a été facile, même pas angoissant ni douloureux. J’ai définitivement activé le mode avion de mon téléphone un mardi matin à l’aéroport de Marrakech, et ne l’ai réactivé que le lundi soir en arrivant à l’hôtel.
Mon téléphone m’a servi de montre (la prochaine fois j’en prends une, ça fera encore moins d’écran !), de lampe torche une fois peut-être, car je lui ai préféré la frontale qui me laissait les mains libres, mais surtout d’appareil photo. Là j’avoue il a été au meilleur de sa forme : léger et de qualité, il a été un compagnon efficace et redoutablement disponible.
Eh oui car en mode avion, la batterie, même avec le froid des bivouacs en altitude (le plus haut était à 3 100 m) a tenu biiiiiiien plus longtemps ! Mon fils de 15 ans m’avait prêté sa batterie externe qui m’a été utile une fois, pile au milieu du séjour : « ah mais comment tu vas faire sans électricité ni wifi maman ?! Moi je ne pourrai pas ». Oh que si tu pourrais. Parce qu’on a tous réussi.
C’était facile en fait.
Et tellement bénéfique… chaque temps de pause a été un temps d’échanges, de rires, de repos, de méditation, de partages. A chaque étape, au lieu de nous retrouver rivés sur des actualités inutiles, à la recherche d’une prise pour charger coûte que coûte, on était hyper connecté à la vie, que ce soit sous les étoiles, au coin du feu, au chaud sous nos duvets, en pleine sieste. Nous n’avons été dérangés que par ce que nous avons choisi.
Le haut potentiel de cette nouvelle fonctionnalité est une belle découverte que je souhaite ancrer dans mon quotidien, voilà bien le défi qui me reste à relever pour garder la sérénité qui m’a envahie durant ces 7 jours.
Je vous laisse, je passe en mode avion
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