Ce matin, j’ai hésité. Entre la messe des conscrits et une marche en bonne compagnie. Je n’ai pas hésité longtemps… l’appel de la forêt a été plus fort que tout.
La première partie de la balade était plus dégagée, et puis une fois le point culminant atteint à 750 mètres, nous sommes redescendus dans les sous bois de Douglas. Et là sur le bord du chemin bien boueux, ce vert tendre… presque fluorescent.
La forêt n’était pas silencieuse pour un sou, et malgré cela, ça pousse. Il y avait ce coucou qu’on entendait au loin, le vent dans les branches, l’eau qui dégouline de partout, nos pas qui faisaient craquer les branches mortes, nos rires et nos mots entendus à la volée.
Ce vert tendre, c’est une gentille moquerie familiale… ma mère adorait le traquer partout quand il arrive et qu’il égaye les paysages… ah ce vert tendre, c’est tout plein de souvenirs, et toutes les promesses du Printemps.
Trois heures de balade et me voilà requinquée…
Délaisse les grandes routes, prends les sentiers
Pythagore
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