*ce texte a été écrit dans le cadre d’un devoir de narration. La consigne était : dresser le portrait d’Aurélie Barnabot N’Dori et faire en sorte de convaincre une rédaction.

De : Guillemette Loyez, pigiste entrepreneuriat au féminin
A : Rédactrice en chef du blog Elles réussissent

Objet : Elle dépoussière la psychologie, il faut qu’on parle d’Aurélie Barnabot N’Dori !

Chère Rédactrice en Chef,
Vous vous rappelez quand je vous ai convaincue de parler de Julia de Funès, non pas comme la petite-fille de l’acteur mais la philosophe ? Aujourd’hui c’est de Aurélie Barnabot N’Dori dont il faut qu’on parle. Elle est de la même trempe.
Une slasheuse assumée, présente sur tous les réseaux sociaux, elle révolutionne l’accompagnement des femmes qui se retrouvent actrices de leur vie, sans être obligées de revisiter leur passé ou de s’apitoyer sur une responsabilité qu’elles auraient eues dans ce qui leur arrive. Elle leur ressemble, c’est ce qui fait la différence, elle est à leurs côtés, elle les comprend, elle ne se positionne pas en sachante.
Elle sait de quoi elle parle, elle a été victime de violences physiques (viol, tendances suicidaires) et mentales (« désastres amoureux »). Originaire de Guadeloupe, de foi chrétienne (c’est important, elle en parle beaucoup dans ses posts et ses accompagnements), elle assume pleinement ses origines et son engagement pour le bien-être des femmes.
Formée à la psychologie de l’orientation au CNAM, elle est coach mais pas que. Diplômée en « counselling », mouvement originaire des Etats-Unis, pour l’accompagnement psychologique et social des personnes ; conférencière (on pouvait la rencontrer cette année au sommet Think BIG, un événement 100 % en ligne pour l’entrepreneuriat des femmes antillaises) ; présidente de l’association AB.INSPIRES (aider les femmes à construire leurs vies professionnelles et professionnelles et transmettre aux plus jeunes) ; chargée de cours (elle enseigne la communication digitale à l’université)…
Son leitmotiv, c’est le bien-être mental des femmes, un sujet de santé publique dont il faut qu’on parle beaucoup plus dans les médias. 25 % des femmes, contre 17 % des hommes, souffrent de troubles anxieux en France (source Santé Public France).
Il n’y aura jamais assez de voix pour en parler. Nous avons notre rôle au sein de la rédaction ! Son portrait sous la forme d’un podcast nous donnerait une belle visibilité vu l’audience qu’elle a sur les réseaux sociaux (de Facebook à TikTok, en passant par Instagram, YouTube et LinkedIn).

Je vous laisse y réfléchir, on en reparle à la prochaine conférence de rédaction.

Guillemette Loyez, pigiste ESJ EAD 2