*ce texte a été écrit dans le cadre d’un devoir de radio. La consigne était : choisir un sujet d’actualité de politique nationale, l’écrire et l’enregistrer.

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Le maire LR de La Baule, Franck Louvrier, a reçu un courrier de menaces de mort très explicite qui vient rejoindre la longue liste d’autres élus pour qui l’issue a parfois été fatale.

Guillemette Loyez revient sur ces intimidations qui visent particulièrement le département de Loire-Atlantique depuis l’an 2000.

Papier

Dans un courrier anonyme de trois pages avec une photo de Samuel Paty décapité et une autre des corps au Bataclan, sous-titrées «Bientôt à La Baule ?», Franck Louvrier est clairement menacé de mort. Il a décidé d’en faire part à son conseil municipal le 26 mai.

Interrogé sur le sujet par notre correspondante locale, il énonce que «l’écharpe tricolore ne protège pas plus que la blouse ou l’uniforme et [que] c’est le signe que notre démocratie est bien malade».

Les événements de ces dernières années confirment ces menaces qui pèsent sur des élus locaux dépassés par ce qui leur arrive.

A l’été 2000, le maire RPR du Croisic recevait un colis piégé qui a malheureusement tué non pas son destinataire, mais un agent technique, plusieurs mois après sa réception.

En 2022, c’est le maire de Rézé, Hervé Neauqui met fin à ses jours dans l’Hôtel de Ville suite à des courriers malveillants. Une affaire de harcèlement moral dont l’enquête est à l’arrêt.

Ce mois-ci, et quelques jours avant Franck Louvrier à La Baule, Yannick Morez, le maire de Saint Brévin les Pins donne sa démissionne après l’incendie de ses deux voitures et de sa maison.

L’enquête est en cours pour ne pas laisser ces intimidations devenir fatales, car elles « sont de plus en plus présentes dans le quotidien des élus», a ajouté Franck Louvrier.